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Créativité et Cultures

Le Chinese Business Club

 

Le Chinese Business Club est le cercle d’affaires fondé en 2012 par Harold Parisot. Tous les mois à Paris, le Club réunit des entrepreneurs, investisseurs, politiques, diplomates, journalistes, dirigeants et chefs d’entreprises.

 

Le Chinese Business Club

 

C’est un carnet d’adresses puissant. Il offre « clé en main », auprès de cent sociétés membres, avec douze évènements annuels.

 

Harold Parisot,

le Président fondateur nous livre son point de vue, en exclusivité.

 

Le Chinese Business Club 4

Pourquoi ce club ? Quelle était votre idée au départ ?

 

Les Chinois m’en ont donné l’idée. Je fus souvent en contact avec des amis chinois et à chaque fois, les Chinois me demandaient à rencontrer des patrons de marques françaises. Il y avait parfois des marques à vendre, des personnalités ou des journalistes intéressés par ces questions. A de nombreuses reprises, ils m’ont demandé de rencontrer Jean-Pierre Raffarin, un homme d’Etat français qui a énormément œuvré pour les relations entre les deux pays. Après une dixième demande, je me suis dit qu’il fallait enfin faire quelque chose !

J’ai donc créé un petit club, un réseau d’affaires, où le networking entre Français et Chinois aurait une première place très complémentaire. Les Français ont pour objectif de rencontrer des Chinois ; inversement les Chinois rencontrent des Français. C’est ainsi que tout a démarré, puis cela a pris plus de trois ans pour « décoller » vraiment ! Le 15 juin 2015, j’ai réussi à faire venir Emmanuel Macron. Il était alors ministre de l’Economie. Grâce à sa présence, le Chinese Business Club a pris son essor. Cela a immédiatement boosté notre notoriété.

Comment fonctionne le club ?

 

Depuis 2015, ce club dynamique marche bien. Sa visibilité est claire et nous en sommes fiers. Deux mots clés restent toujours d’actualité : business et networking. Il s’agit de toujours mieux développer avec des décideurs à haut niveau, sans perte de temps. Cette optimisation est nécessaire, les hommes et femmes d’affaires viennent en partie pour cela. Se font aussi en parallèle toutes sortes de contacts indispensables. Il est possible d’y rencontrer des gens de tous les horizons : des ambassadeurs, députés, sénateurs, des grandes fortunes, des journalistes…

L’activité du Chines Business Club démarre généralement vers 11h30. Chacun et chacune reçoit la liste des participants avec leur nom, prénom, fonction et société, ce qui facilite les contacts sur le terrain. Après une heure trente de networking, les gens deviennent accessibles. Lors du déjeuner fixé à 13 heures, les participants s’installent où ils veulent puis, à la fin du repas, ont lieu les questions-réponses. Le networking dure parfois jusqu’à 15 heures. Les membres aiment ces échanges, c’est la raison pour laquelle ils y viennent régulièrement.

Dites-nous à quoi ressemblent un peu vos invités ?

 

Lors de notre prochaine réunion, le 16 décembre, il y aura, par exemple le nouveau Directeur général de L’Oréal : Nicolas Hieronimus. Le 31 janvier 2023, ce sera le tour de Michel-Edouard Leclerc, un homme d’affaires humanitaire bien connu !

Pour la Journée internationale des droits des femmes, le 7 mars prochain, sera organisé comme chaque année, un déjeuner féminin. Parmi nos invitées d’honneur, Il y eut Alexandra Lamy, Monica Bellucci, Carla Bruni, Sophie Marceau… Tous les ans, le Chinese club décerne le prix de la Femme de l’année. Ce prix est remis à une personnalité emblématique, charismatique et qui fait rêver. En avant-première le 17 avril, l’invité d’honneur sera Roxanne Varza, directrice générale de station « F », (le plus important incubateur de start-up au monde !). Tant mieux si le Club s’ouvre de plus en plus aux start-ups comme aux TPE !

 

Les Français et Chinois réussissent-ils vraiment à communiquer ?

 

Les Français sont ravis de rencontrer des Chinois malgré l’actualité pas toujours positive. Les Chinois sont eux aussi heureux de rencontrer des Français car ils en ont besoin. Il y a toujours eu une vraie complémentarité entre ces deux populations. D’où l’importance de ces déjeuner d’affaires mensuels.

La langue n’est pas une barrière. Sont des traducteurs et des interprètes qui travaillent lors de ces échanges. De toute façon, les Français parlent l’anglais et les Chinois aussi. Tout le monde y trouve son intérêt… il n’y a réellement pas de barrière, bien au contraire. Si les cultures sont différentes, l’échange reste productif et il peut servir à courte ou à longue échéance.

 

Quel regard portez-vous vous-même sur les Chinois ?

 

Je ne les connaissais pas il y a dix ans. Je dois dire que je suis aujourd’hui « bluffé » par la mentalité chinoise. Je suis heureux de l’avoir découverte, c’est une histoire qui me plait. Les Chinois sont nombreux. Ils ont faim, ils ont envie de gagner de l’argent… alors ils travaillent et ainsi avancent à grands pas. Quand il y a un problème, voire un obstacle, il surmonte l’épreuve avec aisance. J’en suis franchement admiratif !

Les Chinois sont moins assistés que nous dans leur pays. Finalement, ils sont plus débrouillards. « Comment contourner les difficultés… » Nous devrions apprendre cela davantage chez nous. Tant au niveau des stratégies nouvelles que de la créativité. Leur détermination est par ailleurs immense, ils savent tenir dans la durée. Leur esprit est totalement « entrepreneurial ».

 

Les Français craignent-ils la Chine ?

 

L’image des Chinois a beaucoup évolué en France depuis une dizaine d’années. Jadis, les Français avaient tendance à penser que les Chinois étaient des copieurs. Bon nombre de Français considèrent aujourd’hui la Chine et les Chinois comme de nouveaux créateurs. Il faudrait apprendre aux Français à mieux connaître les Chinois, ce qui éviterait une certaine méfiance à leur égard.

 

Une culture totalement différente entre ces deux mondes amène à une incompréhension ?

 

Les Chinois restent discrets et pudiques. Les Français perçoivent cette attitude comme quelque chose qu’ils voudraient cacher… Ce n’est pas cela, la question est que les Chinois sont tout simplement discrets. Ils ne font pas souvent part de leurs intentions d’investissements, ils agissent directement après une réflexion et une analyse. Ces différences sont culturelles. Il y a du travail à faire ici, mais j’en suis témoin : les relations sont fondamentalement positives.

 

Informations complémentaires :

https://chinesebusinessclub.fr

 

Texte: Wendy et Michèle
Assistante de rédaction: Wendy Goncalves

 

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