Prix du Réseau des maisons de l'architecture : première édition

La cérémonie de remise du Prix du Réseau des maisons de l’architecture s’est déroulée le vendredi 8 décembre à l’Académie d’Architecture à Paris. Cet événement a permis de découvrir les 5 finalistes de la première édition de ce prix.

Le RMA, en partenariat avec le Ministère de la Culture, le Conseil national de l’Ordre des architectes, le magazine Architecture d’Aujourd’hui et le fabricant de mobilier Brunner, a lancé cette première édition du Prix du Réseau des maisons de l’architecture sur le thème « Habitants et espaces ».

Anne Sophie Claire, présidente du réseau des maisons de l’architecture, a déclaré que ce prix vise à montrer l’exemple pour encourager de nouvelles attitudes, récompenser et valoriser tous les acteurs qui œuvrent à la sensibilisation et à l’évolution des pratiques architecturales et urbaines sur tout le territoire.

Le Prix du Réseau des maisons de l’architecture vise à récompenser, tous les deux ans, une action qui met en valeur le rôle crucial de l’architecture dans la construction de notre société contemporaine et future. Il est ouvert à un large éventail de candidatures, notamment des architectes, urbanistes, paysagistes, enseignants, médiateurs, étudiants, militants, ainsi que des organisations collectives telles que des institutions, des collectivités et des associations.

Voici Les cinq finalistes du Prix du Réseau des maisons de l’architecture 2023:

Le gagnant du Prix

L’association Aléas a créé le mobilier urbain « 127 degrés » dans le quartier du Breil à Nantes, dans une démarche de participation et d’inclusion. Cette initiative vise à sensibiliser et transmettre les notions d’architecture, d’urbanisme et de paysage.

En collaboration avec le collectif Gru, la Pépinière Jeunesse Horizon et des jeunes femmes, l’association a conçu ce mobilier pour offrir 24 places assises en face à face dans un environnement ombragé et coloré.

Ce projet cherche à faire place aux femmes dans l’espace public, en mettant en place des chantiers participatifs en non-mixité, démontrant ainsi l’importance de la participation communautaire et de l’inclusion dans la création d’espaces publics adaptés à tous.

Les architectes Huitorel & Morais ont réalisé l’école publique de la Selle Craonnaise, mettant l’accent sur la frugalité, la sensibilisation, la participation et le vivre ensemble. Ils ont impliqué activement les enfants dans le projet en leur confiant la conception du mobilier des cours de récréation, utilisant le bois de la commune comme ressource locale et renouvelable. Ce projet pédagogique s’est déroulé sur l’année scolaire 2022-2023, impliquant les enfants dans la conception du mobilier, la participation à l’abattage de tilleuls, la transformation des grumes en mobilier et l’installation des structures dans la cour.

Le projet « Champs des Possibles, Réimaginer la filière porcine en Bretagne » présente le travail de fin d’études de Camille Le Gac et Géromine Guedes. Leur objectif est de réhabiliter les bâtiments d’élevage porcin en Bretagne et de proposer de nouveaux usages. Le projet vise à promouvoir des pratiques agricoles exemplaires à plus grande échelle en réhabilitant six bâtiments types répartis dans toute la Bretagne. L’étude explore comment créer des écosystèmes durables en utilisant les ressources disponibles. Le projet « Champs des Possibles » propose une approche novatrice pour réhabiliter les bâtiments d’élevage porcin en Bretagne et repenser la filière porcine de manière durable.

Caroline Vernay, diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne, mène un projet de recherche indépendant sur la revitalisation des centre-bourgs. Son objectif est de requalifier les locaux commerciaux vacants en définissant de nouveaux usages pour ces espaces. Le projet « DISPO » vise à regrouper des informations et à promouvoir la revitalisation des centre-bourgs en valorisant les locaux commerciaux disponibles.

L’atelier d’architecture MASSSTAB a collaboré avec le CAUE 29 et la Ville de Châteaulin pour la réhabilitation de 180 logements sociaux. L’objectif était de programmer de manière active, sensible et située, en adoptant une approche non standard et expérimentale. L’étude pré-opérationnelle s’est concentrée sur la résilience et la sobriété, avec une intervention minimale sur le gros œuvre et un phasage en 4 étapes.

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07 / 2023