Depuis plusieurs mois, les restaurants sont fermés en raison de confinement. Ce mercredi 30 juin est la dernière étape du déconfinement tracé par le gouvernement. Après la pandémie, le renouveau ! C’est aussi le retour des grandes tablées : les établissements n’ont plus à respecter un nombre maximal de convives par table.
Avant l’ouverture de tous ses établissements le 9 juin, Guy Savoy nous a reçus dans son restaurant, dans le cadre prestigieux de l’hôtel de la Monnaie, au 11 quai de Conti, à Paris dans le 6ème arrondissement.
C’est avec un réel plaisir que nous sommes allés à la rencontre de ce grand chef possédant 3 étoiles au Guide Michelin depuis plusieurs années, et qui fait partie des dix chefs titulaires de cinq toques d’or à vie par l’Académie Gault&Millau.
Après la pandémie, le renouveau ! pour Guy Savoy
Bien qu’auréolé de tous ces titres, Guy Savoy, entouré de toute son équipe, nous a transmis simplement son enthousiasme, sa passion et sa vision vis à vis de son métier. Il nous a prouvé la motivation de tous ses employés, leur réactivité, et l’utilisation de leur temps disponible pendant le confinement pour renouer avec les fournisseurs, faire des recherches sur les mets et faire de nouvelles découvertes, trouver des idées pour être plus efficace afin d’être prêt, pour le jour J, à offrir le meilleur de la gastronomie française à toute sa clientèle.
Ainsi, le chef Durand Irwin était à Madagascar dans le cadre d’expertise sur le caviar. Le caviar de Madagascar, dit-il, se caractérise par une évolution différente des œufs d’esturgeon, qui en donne un développement endémique. Le caviar Rova de la famille Dabezies se trouve au lac de Mantasoa, qui est aujourd’hui le seul endroit qui produit du caviar en Afrique. Un caviar différent du caviar russe, afghan, ou chinois, mais que nous pourrions certainement bientôt goûter dans un des restaurants Guy Savoy. Durand Irwin est passé par le restaurant Le Marais, à Tanà, où officie le chef Lalaina, et se réjouit des herbes et plantes malgaches qu’il a découvertes et qui peuvent s’adapter à la cuisine française.
Il insiste sur le fait que la France est reconnue comme pays de la gastronomie, mais que tous les pays ont leur cuisine, ce qui entraîne une émulation enrichissante pour tous les chefs de tous ces pays.
Est-ce que ce travail est fini ?
Non, car pour Guy Savoy, l’amélioration continue est une « perpétuelle marche en avant. »
Avant le confinement, tout nous semblait dû et acquis … Aujourd’hui, s’il nous fallait trouver un seul côté positif à cette pandémie c’est de vraiment définir le mot «ESSENTIEL» et comprendre ce qui l’est dans la vie : les relations humaines. Et c’est ce que les restaurants, bars, brasseries ou cafés nous feront redécouvrir et nous offriront au delà du plaisir de manger, boire ou se rencontrer. Nous le savons aujourd’hui, ce qu’il (nous) faut (aussi) pour être heureux comme disait Voltaire, c’est « … le soir, un souper délectable où l’on soit libre, où l’on goûte à propos, les mets exquis, les bons vins, les bons mots …»
Le restaurant Guy Savoy comprend aussi : Le Chiberta à Paris 8ème et l’Atelier Maître Albert à Paris dans le 5ème, et si vous passez par Las Vegas, aux Etats-Unis, faites un tour au Restaurant Guy Savoy au Caesar Palace.
Journaliste : Aurélie Rani
Source papier : Magazine Madagascar :
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