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Je vous emmène à 130 mètres au-dessus de Paris!

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Aujourd’hui, je vous emmène à 130 mètres au-dessus de Paris, en haut du célèbre village de Montmartre à Paris, et plus précisément à la découverte d’un des monuments emblématiques de ce quartier et même de la capitale : la basilique du Sacré Cœur.

Cet édifice religieux est assez récent. Il a en effet été érigé entre 1876 et 1914 avant d’être consacrée après la Première Guerre Mondiale en 1919.

Mais pourquoi a-t-on bâti une basilique à cet endroit-même, et à cette époque ?

Et bien, historiquement, la butte Montmartre a depuis longtemps été un lieu religieux avec des temples romains dédiés aux Dieux Mars et Mercure, tout d’abord ; puis une église, l’église Saint-Pierre construite au 6e siècle et que l’on peut encore voir et visiter non loin du Sacré Cœur ; ou encore une abbaye, l’abbaye Royale des Dames de Montmartre, fondée par le roi Louis VI en 1134et où les abbesses ont œuvré de 1147 jusqu’à la Révolution Française en 1793.

Mais pour comprendre la genèse de la basilique actuelle, il faut remonter à l’épisode parisien de la Commune de Paris.

En résumé, tout commence par la guerre franco-prussienne de 1870 qui se conclut par une victoire de l’Allemagne nouvellement unifiée. La défaite de la France entraîne la chute du Second Empire de l’Empereur Napoléon III, et le 4 septembre 1870 la IIIème République Française est proclamée.

La situation du régime républicain est précaire, car le nord de la France est encore envahi par les Prussiens (ou Allemands) qui finissent par tenir Paris en état de siège. Finalement, l’armistice entre la France et l’Allemagne est signée le 26 janvier 1871 et un nouveau gouvernement dirigé par Adolphe Thiers va négocier la paix. La France est contrainte de payer l’Allemagne et d’abandonner l’Alsace et la Lorraine.

C’est alors qu’intervient l’épisode insurrectionnel de la Commune de Paris dans lequel Montmartre jouera un rôle important, et qui donnera lieu ensuite à la construction de la Basilique du sacré Cœur.

Le peuple parisien, qui s’est battu et a souffert lors du siège de Paris, n’est pas satisfait de la paix signée entre la France et l’Allemagne. Ils la jugent injuste et humiliante. Se sentant trahis par le gouvernement, une grande partie d’entre eux, et notamment à Montmartre, s’insurgent le 18 mars 1871 contre les dirigeants et décident de fonder un contre-gouvernement le 26 mars : c’est la Commune de Paris. Ce régime durera 72 jours avant que le gouvernement d’Adolphe Thiers ne reprenne Paris après des combats violents et une « semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.

L’histoire du Sacré Cœur est directement liée à celle de la Commune puisque la basilique est construite à l’endroit même où démarre la Commune de Paris en mars 1871. On raconte alors deux versions concernant ses origines.

Pour certains, elle aurait été construite à la volonté du gouvernement d’Adolphe Thiers pour protester contre la Commune et expier les crimes de ceux qu’on appelle les Communards. Elle devient alors le symbole du pouvoir bourgeois contre le Paris ouvrier et prolétaire opprimé. C’est pour cette raison que la basilique est, aujourd’hui encore, associée à l’ordre moral et qu’un groupe de personnes demande même régulièrement sa destruction. Mais en réalité, aucun document officiel n’appuie cette version.

 Une seconde version est alors donnée. Face à la défaite de la France dans la guerre franco-prussienne, les catholiques de France se tournent vers les grands pèlerinages comme Lourdes, Chartres ou Paray-le-Monial. Une partie des Français éprouvent un besoin de prières et se dévouent au Sacré Cœur, c’est-à-dire au cœur du Christ, le fils de Dieu fait homme, dans la religion Catholique.

En plein siège de Paris par les Prussiens, Alexandre Legentil, un homme d’affaire parisien réfugié à Poitiers, fait le vœu que les Parisiens construiront une église à Paris s’ils s’en sortent. Il en parle à l’archevêque de Paris, le Cardinal Guibert, qui approuve le vœu en janvier 1872. Ce dernier choisit Montmartre pour fonder cette église construite, comme il le dit, en « réparation pour toutes les fautes nationales ». Cette phrase est ambiguë et on comprend que certains ont vu ici un lien avec la Commune. En tout cas, ce n’était pas l’objectif premier puisque le vœu de M. Legentil est prononcé le 17 décembre 1870, avant le début de la Commune le 18 mars 1871.

Finalement, le lieu et le projet sont acceptés par l’Assemblée Nationale en 1873, et un concours public est ouvert du 1er février au 30 juin 1874. 78 projets sont présentés et le 28 juillet, l’architecte Paul Abadie remporte l’appel d’offres avec son église de style romano-byzantin.

Les fonds pour la construction proviennent essentiellement d’offrandes et la première pierre est posée le 16 juin 1875. Les matériaux utilisés sont principalement le calcin, cette pierre calcaire appelée aussi Château-Landon qui a la particularité de blanchir et durcir au contact de l’eau. C’est ce qui explique la blancheur quasi-éternelle du Sacré Cœur.

Pendant la construction, les difficultés liées au sol fragile obligent les architectes à construire 83 piliers de 33 mètres de profondeur, ce qui retarde les travaux. Finalement, la basilique continue sa construction jusqu’en 1914 où elle est prête à être consacrée. Malheureusement, avec la Première Guerre Mondiale, elle ne le sera qu’en 1919.

Conçu comme un monument dédié au Sacré Cœur, la basilique devient dès 1885 le sanctuaire d’une prière perpétuelle de nuit comme de jour. Tous les jours de l’année, des fidèles de tous horizons accompagnent les Bénédictines du sacré Cœur de Montmartre et se relaient pour prier silencieusement afin d’assurer la prière perpétuelle pour l’Église et le Salut du Monde. Même pendant la Seconde Guerre Mondiale, en 1940 quand l’Allemagne envahit Paris, ou encore en avril 1944 pendant les bombardements où les vitraux tombent et les murs tremblent, des personnes braveront leur peur pour continuer la prière.

Je vous emmène à 130 mètres au-dessus de Paris!

Dirigeons-nous maintenant vers le Sacré Cœur pour en commencer la visite. Pour être impressionné dès le début de votre visite, je vous conseille d’arriver face au Sacré Cœur, en contrebas de la Butte Montmartre. C’est un des points de vue les plus célèbres, mais aussi le plus beau, et vous pourrez faire de bien belles photos !

Pour ça, arrivez soit par la station de métro Abbesses (Ligne 12) pour emprunter ensuite les rues Yvonne le Tac puis Tardieu, soit par la station Anvers (Ligne 2) et remontez la rue de Steinkerque. Vous serez alors en bas du square Louise Michel… et vous n’aurez plus qu’à monter les quelques 222 marches pour accéder au Sacré Cœur (ou prendre le Funiculaire si vous préférez).

Une fois arrivés en haut de la Butte, surtout, ne manquez pas la vue exceptionnelle que l’on a sur tout Paris (attention, la Tour Eiffel est plus sur la droite quand on regarde Paris).

Une fois que vous avez bien profité du paysage, je vous propose de vous retourner et de faire face à la basilique.

Comme je vous le disais, Paul Abadie, l’architecte, a fait le choix du style romano-byzantin pour le Sacré Cœur. Cependant, comme la basilique se trouve en hauteur, il a choisi d’allonger les différentes coupoles, et en particulier la grande, pour donner de l’élan à l’édifice.

Point anecdote ! la basilique du Sacré Cœur en chiffres.

Savez-vous que le Sacré Cœur est le deuxième point le plus haut de Paris après la Tour Eiffel ? en effet, le sol étant déjà à 130 mètres au-dessus de la Seine, si on ajoute les 83,33 mètres du sol au haut du dôme, on arrive à une hauteur impressionnante de près de 215 mètres ! Pour rappel, la Tour Eiffel mesure 324 mètres (avec les antennes). La basilique fait à l’intérieur 85 mètres de long sur 35 mètres de large. La coupole principale est haute de 55 mètres et présente un diamètre de 16 mètres. Enfin, le Campanile situé à l’arrière de la basilique mesure lui 84 mètres de hauteur.

Observons maintenant l’extérieur de la basilique. On peut bien sûr ne pas manquer le dôme. Sachez qu’on peut y monter, mais que je ne l’ai pas fait. La vue doit être impressionnante pour ceux qui n’ont pas le vertige ! À l’arrière, sur le chevet de la basilique, c’est-à-dire au-dessus de son extrémité, à l’arrière de l’autel et au fond du chœur, on peut apercevoir la sculpture en bronze de l’archange Saint-Michel terrassant le démon qui prend ici la forme d’un crocodile (et non d’un dragon comme c’est souvent le cas).

A l’arrière, au nord du Sacré Cœur, se trouve le Campanile. De style romano-byzantin, il se compose au sommet d’un chemin de ronde, d’un cône et d’un lanternon. Il héberge une cloche qu’on appelle la Savoyarde parce qu’elle a été fondue à Annecy et offerte par la Savoie. Son vrai nom est Françoise-Marguerite. Avec ses 19 tonnes, ses 3 mètres de hauteur et ses 9 mètres de diamètre, c’est la plus grosse cloche du monde en fonctionnement. Depuis 1969, elle est accompagnée de 4 autres cloches qui portent les jolis noms de Félicité, Louise, Nicole et Elisabeth.

Point anecdote ! Pourquoi les cloches portent-elles des prénoms ?

Cette tradition remonte au 12e siècle. Au début, on gravait le nom du donateur de la cloche. Très vite, l’Eglise a donné des noms de Saints et Saintes, d’anges ou de la Vierge. On les considère alors comme des personnes. D’ailleurs, les parties qui constituent les cloches ont des noms qui les humanisent en quelques sortes : on a la « couronne », c’est-à-dire les anses ; le « cerveau », i.e. la partie haute de la cloche ; la robe, soit le reste du « corps » de la cloche…

Ainsi, avant d’être installée, toute cloche doit être baptisée. Durant cette bénédiction, qu’on appelle baptême comme pour les humains, la cloche prend son nom. Elle a un parrain et une marraine, on l’asperge d’eau bénite et on l’oint du Saint-Chrême, l’huile sainte, et parfois, elle porte même une robe blanche.

Revenons à l’avant du Sacré Cœur, au niveau de sa façade sud. Nous sommes devant le péristyle. Il est surmonté d’une terrasse où se trouvent de part et d’autres deux statues équestres en bronze. Elles représentent Saint-Louis et Jeanne d’Arc et ont été réalisées par Hippolyte Lefèbvre en 1927. Au-dessus se tient une niche qui contient une statue du Sacré-Cœur (Jésus-Christ, fils de Dieu, fait homme sur Terre).

Montons quelques marches et avançons sous ce péristyle justement. Nous sommes sur le porche, face à 3 portes en bronze sculpté. Elles sont impressionnantes et méritent d’être observées. Chacun des 6 panneaux représente une scène symbolique du Christ : la guérison du paralytique, la conversion de Marie-Madeleine, la multiplication des pains, la Cène, Jésus au milieu des enfants, et la résurrection de Naïm. Les 3 tympans (emplacement en demi-cercle au-dessus des portes) représentent des séquences annonçant et manifestant l’action du Sacré-Cœur avec Moïse faisant jaillir l’eau du rocher, le coup de lance du soldat après la mort du Christ, et Saint-Thomas touchant les plaies des ressuscités.

Entrons enfin dans la basilique. Ce qui est frappant, c’est l’immensité des volumes intérieurs. La nef est en forme de croix grecque, c’est-à-dire qu’elle est aussi large que longue. De part et d’autre de l’entrée, on peut observer des niches en mosaïques dorées où se trouvent des bénitiers et qui rappellent le jour de la pose de la première pierre d’un côté, et celui de la consécration de la basilique et de l’autre, on aperçoit au loin le chœur fermé par 11 arcades romanes. Mais je vais y revenir.

Poursuivons par les bas-côtés (de part et d’autre de la nef) et ce qu’on appelle le déambulatoire qui fait le tour du chœur de la basilique. On y trouve de nombreuses chapelles. Ma visite commence par la gauche en entrant. On se retrouve d’abord devant une statue en argent de la Vierge Marie. En face, se tient la chapelle de Notre-Dame-de-la-Mer avec son magnifique autel en marbre vert. La chapelle suivante est celle dite des Reines de France. Pieuses et dévouées à la religion, parfois, martyres, ces souveraines françaises ont été sanctifiées par l’Église. On trouve sur l’autel Sainte-Radegonde (520-587), reine des Francs, entourée de plusieurs autres reines saintes. À noter qu’Alexandre Legentil, concepteur de la basilique, est représenté sur le bas-relief. Le sol de marbre est aussi très beau avec cette couronne qui trône au centre de la chapelle.

Continuons. Nous sommes devant la chapelle de Saint-Vincent-de-Paul. L’autel est en marbre de Sienne et les vitraux racontent la vie de Saint-Vincent. Face à cette chapelle, on peut observer une très belle statue en argent de la Vierge à l’enfant.

Nous quittons les bas-côtés ouest pour arpenter le déambulatoire autour du chœur. Là aussi, se trouvent différentes chapelles. Je ne vais pas toutes les détailler, mais au moins vous les citer et m’arrêter sur les plus importantes. La première d’entre elles est la chapelle Saint-Ursule, suivie par celle de Saint-Ignace de Loyola (1491-1556), fondateur en 1539 de la Compagnie de Jésus, ou ordre des Jésuites dont la mission principale est la recherche et l’éducation morale et religieuse. Vient ensuite la chapelle Saint-Luc.

Nous arrivons maintenant dans la chapelle de la Vierge, située dans l’axe central de la nef, à l’arrière du chœur. On l’appelle aussi chapelle du Cœur immaculé de Marie. Elle est plus grande que les autres et mérite qu’on s’y attarde. Il faut bien avancer au fond de cette chapelle si on veut bien en observer les détails et notamment sa magnifique coupole de l’Assomption qui la surplombe. Elle repose sur un ensemble de colonnes de style roman et, fait remarquable, elle est recouverte de mosaïques plus fines que celles qu’on peut trouver ailleurs dans la basilique.

Continuons par la chapelle Saint-Joseph. L’autel est magnifique. Le travail des émaux, des pierreries, des bronzes est digne des plus grands orfèvres. Au sol, le marbre de couleurs présente les initiales S et J, pour Saint-Joseph, bien sûr !

Ensuite, arrêtons-nous devant la chapelle de Saint-Jean-Baptiste. Elle a été en partie offerte par le Canada. Là aussi, prenez le temps d’observer l’autel et les marbreries avant de poursuivre vers les chapelles suivantes : celles de Saint-François d’Assise qui termine le déambulatoire ; celle de Sainte-Marguerite-Marie qui ouvre le parcours sur les bas-côtés est et qui mérite d’être attentivement observée pour la richesse des couleurs de ses marbres et des matières utilisées ; et la chapelle Saint-Louis.

Nous finissons le tour des chapelles par celle de Saint-Michel, où autour de la statue de Saint-Michel terrassant le dragon, on peut observer une statue de Jeanne d’Arc agenouillée que l’on retrouve aussi sur les vitraux ou encore sur les mosaïques. Cette chapelle est richement décorée donc prenez le temps de vous y attarder.

Avant de sortir de la basilique, je vous propose un point sur la coupole principale et sur le chœur. La Coupole centrale se compose de deux niveaux : un chemin de ronde et une rangée de 20 vitraux en grisaille qui éclairent l’édifice. Elle repose sur quatre pendentifs ornés de quatre anges qui portent les instruments de la Passion du Christ : la croix, la lance du centurion, l’éponge imbibée de vinaigre, ou encore la couronne d’épines et le sceptre. Pour rappel, la Passion du Christ rassemble les événements qui précèdent la crucifixion de Jésus.

Avançons vers le chœur. Il est fermé par onze arcades de style roman. Au centre, le maître-autel soit l’autel principal est en bronze et mosaïques dorées. Le retable la partie verticale et décorée de l’autel est en marbre de Carrare et représente la crucifixion de Jésus entouré de Marie, Saint-Jean et des 12 apôtres. Mais le plus impressionnant dans ce chœur, c’est l’immense mosaïque du Christ en Gloire qui le surplombe et que l’on aperçoit tout de suite en entrant. Cette mosaïque de 475m² est l’une des plus grandes du monde. Au centre, le Christ est vêtu de blanc, entouré de différents adorateurs. Il ouvre les bras et laisse apparaître un cœur d’or. De part et d’autre, sont représentées l’Église et la France qui rendent hommage au Sacré-Cœur. Cette mosaïque est le point central de la basilique. Observez les détails des personnages parfois surdimensionnés, les couleurs étincelantes de la mosaïque avec des bleus, des rouges ou des verts, et bien sûr l’or qui a ici une place centrale.

Tout autour du déambulatoire, des arcades laissent apparaître les différents éléments de la grande mosaïque.

Pour finir, face à la mosaïque à l’autre bout de la nef, observez le grand orgue installé en 1914. C’est le troisième de Paris en taille après ceux de Saint-Sulpice et de Notre-Dame.

Ainsi s’achève ma visite du Sacré Cœur. Nous pouvons donc maintenant ressortir de la basilique et bien sûr, continuer à arpenter les ruelles étroites du village de Montmartre !

Mon avis sur cette visite

Le sacré Cœur est un monument incontournable de Paris et donc je ne peux que recommander d’y entrer au moins une fois dans sa vie.

En ce qui concerne la visite à proprement parler, je l’ai faite seul, sans guide, ni audioguide. Selon moi, à moins que vous ayez envie de creuser l’histoire religieuse de la basilique et d’entrer dans le détail des différents vitraux, statuts et autres décors, je pense que c’est suffisant. Il y a des panneaux explicatifs un peu partout dans le bâtiment.

Comme dans beaucoup d’édifices religieux, je trouve que le plus intéressant est de se laisser porter, et d’évoluer dans les différentes parties du bâtiment sans trop chercher à tout comprendre.

La basilique du sacré Cœur est impressionnante et j’ai aimé y déambuler en admirant telle œuvre, telle mosaïque ou tel autel sans chercher à décrypter chaque message. Libre à chacun de faire comme il le souhaite et de son ressenti. De mon point de vue, c’est comme ça que j’ai pu m’imprégner de l’atmosphère unique qui se dégage de ce lieu emblématique de Paris.

Informations pratiques

L’accès à la basilique est facile. Le bas de Montmartre est desservi par plusieurs lignes de métro et de bus. Le funiculaire permet d’éviter la monter de la Butte qui peut être difficile pour certains.

Toutes les informations de visite sont sur : le site du Sacré Cœur.

Il n’y a pas de visite guidée organisée par respect pour les prières des fidèles, mais vous pouvez télécharger l’audioguide via le site du Sacré Cœur.

Chroniqueur : Igor
Source :  https://www.lescarnetsdigor.fr/post/le-sacré-cœur-à-paris

Version chinoise
https://mp.weixin.qq.com/s/NOYEMHyAYahiLSfkLoG_Aw

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