ÉNERGIES DÉSESPOIRS est une exposition qui présente des mondes qui s’effondrent et d’autres qui sont reconstruits et réparés collectivement.
Cette exposition explore deux versants de notre planète en mouvement : les données scientifiques de l’Anthropocène qui documentent la crise de l’habitabilité de la Terre, et les initiatives contemporaines à différentes échelles qui esquissent une réparation à l’œuvre.
Sur une invitation de José-Manuel Gonçalvès – directeur artistique du CENTQUATRE-PARIS, le dispositif spécialement conçu et réalisé pour l’exposition prend la forme d’un ensemble de 120 tableaux grand format peints par l’artiste Bonnefrite et qui se répartissent dans les 1 000 m² de halle Aubervilliers.
Aux 60 peintures de désespoirs en noir et blanc répondent 60 peintures d’énergies en couleur, disposées dos à dos. Chaque peinture est accompagnée d’un court texte qui complète l’image avec des indications quantitatives et des mises en perspective.
L’exposition : Énergies Désespoirs
L’exposition, fruit d’un dispositif collaboratif entre Encore Heureux, l’École Urbaine de Lyon et Bonnefrite, est composée d’une forêt de 120 affiches peintes, prenant forme dans le grand volume de la halle Aubervilliers. Un espace que le public est amené à parcourir librement afin de découvrir l’œuvre dans l’ordre qu’il souhaite.
Il est donc possible de venir pour s’immerger dans l’installation, mais aussi de la découvrir en passant simplement dans la halle.
Chaque élément comporte deux faces, l’une “énergies”, l’autre “désespoir”, cette forêt peut être parcourue dans deux sens différents.
Ce dispositif offre ainsi deux sens de lecture, mais la quantité des sujets traités permet également de créer correspondances et dialogues entre les différentes peintures.
Les peintures varient selon deux formats différents, allant d’1,5 m de hauteur, jusqu’à 2,5 m pour les plus grandes. Chaque peinture originale est accompagnée d’un cartel venant compléter le propos.
Ainsi, le dessin, perçu au premier abord à une certaine distance, ouvre au spectateur un monde perceptif et sensible. Puis en s’approchant, le cartel vient détailler les faits à l’origine du dessin, et permet au visiteur d’en apprendre davantage s’il le souhaite.
Ce duo dessin-texte est un aspect fondamental de l’exposition, car il permet d’aborder de grands enjeux actuels de manière factuelle et rigoureuse, tout en permettant au spectateur de sortir de la paralysie des faits grâce à l’énergie créative transmise par le dessin.
C’est donc un véritable cheminement, qui est proposé : le caractère immersif de l’installation plonge le spectateur dans un monde écrit et dessiné, qui lui permettra de se projeter à la fois dans des faits relatifs à l’anthropocène, mais aussi de s’ouvrir aux imaginaires moteurs des mondes d’après.
Autour de cette installation centrale, s’articulent des annexes qui prolongent l’exposition, dont notamment un volet participatif, constitutif de l’exposition, dans la lignée des expositions d’Encore Heureux telles que Lieux Infinis ou Des milliers d’ici, déjà avec l’École Urbaine de Lyon, qui permettaient au visiteur d’apporter une contribution, une idée personnelle pour enrichir le contenu de l’exposition et, pourquoi pas, en créer une nouvelle à travers des conférences, tables rondes, projections…
Par ailleurs, un atelier de sérigraphie sera ouvert durant le temps de l’exposition pour permettre aux visiteurs de créer leurs propres affiches à partir des dessins inédits de l’exposition.
Exposition du 29 mai au 1er août 2021, gratuite sur réservation
La programmation précise de ces formes annexes sera partagée mi-mai sur le site et les réseaux sociaux du CENTQUATRE-PARIS.
Site internet :
https://www.104.fr/
Version chinoise :
https://mp.weixin.qq.com/s/UEL6cWLmfzcHk2zUzjJmNg